Pulx

September 19, 2010

recette n°12 !!

Filed under: recette — elsa @ 10:17 pm

  

Recette à danser n°12

Dans le cadre des journées du patrimoine, nous vous proposons une spécialité culinaire locale :

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La tielle déjantée

Pâte

-       Sauts bras-en-haut                                                            Epices :

-       Des portés                                                              - une pincée de sourire

-       Grands pliés en grande seconde                                  - des souffles de rire

- Bruit de succion

Garniture

-       Agitation des doigts de façon déjanté                         Epices :

-       Poignets mobiles                                                          - une poignée de gargouillade

-       Amples mouvements de bras                                     - quelques mains sur genoux

-       Équilibre

-       Coupé et fouetté de jambes

 

Finition

-    Pas ballotté - saut sur place d’un pied sur l’autre- Epices :

-    Un grand grand plié                                                      - piment de cris :« Aï ! »« Aî ! »

-    Des bras jetés                                                                     - un bel canto (une belle voix)

-        Des penchés

 

La pâte

Délicatement, verser les marmitons un par un de façon à former un tas.

Ajouter une pincée de sourire et quelques souffles de rire.

Travailler ce tas à l’aide de moult portés…Accompagné des bruits de succion « slurp ».

Couper ensuite d’une série de grands pliés en grande seconde, afin de bien étendre cette pâte.

Piquer de quelques sauts bras-en-haut.

Laisser reposer un peu et malaxer une seconde fois cette pâte.

(Répéter quand marmitons en mouvement)

La garniture

Préparer les bras, relever les manches et dégourdir les doigts de façon déjantée sur poignet mobile-, - rythme « A capriccio » ou librement-.

À rythme « adagietto » assez lent, faire revenir cette agile garniture le long d’amples mouvements de bras.

Ajouter alors une poignets de gargouillade – soit en vocabulaire classique : le « saut de chat », crée au XVIIIème siècle par la fameuse danseuse belge nommée la Camargo -.

Dans un rythme « acceso » accéléré (n’oublions pas que le tielle nous vient tout droit d’Italie) alterner coupé et fouetté de jambe.

Saisir d’un équilibre.

Laisser mijoter mains sur genoux.

Reprendre une seconde fois la préparation de la garniture pour accentuer les notes épicées.

(Répéter quand marmitons en mouvement)

Pour finir

Rassembler les marmitons selon un cercle.

Remplir allégrement de pas ballotté - saut sur place d’un pied sur l’autre-, pimenté de quelques cris tels que « Aï ! »« Aî ! »

Recouvrir d’un grand grand plié majestueux.

Cuisson : dans un bel canto (d’une belle voix)

Servir sans attendre !                                                                              

By Elsa, avec grand plaisir

            

photos de Steven Morlier.

September 4, 2010

Recette n°11 - Place des beaux arts, Montpellier, 3 septembre

Filed under: recette — elsa @ 11:15 am


   

Recette à danser n°11

 

Goûter royal aux saveurs graciles»

 

Ingrédients :

Pâte

-        Frottis de dos contre-dos                              Epices :

-        Sauté de 2 genoux                                                    - un brin de sifflotement

-        Concentré de bras                                                - une pincée d’exaltation

-        Équilibre suspendu

-        Déboulé

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Garniture

-        Pirouette gracieuse et candide                       Epices :

-        Plié ajouré                                                               - une pincée de soupirs

-        Main offerte – très aristocratique

-        Divers arrêts permettant de vibrants battements de cils

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Glaçage

-        Révérence                                                     Epices :

-        Port de bras                                                             - une pointe de sourire

 

Ustensiles : disposer de bleu.

Cuisson : en deux fois au moins pour la pâte, à l’étouffée pour la garniture et à vif pour le glaçage

 

Préparation :

La pâte

Agiter le concentré de bras de bas en haut.

Délayer jusqu’à obtenir une série d’équilibre suspendu.

Rassembler alors les marmitons sur un brin de sifflotement.

Étaler les 2 par 2, afin de les amalgamer, délicatement ajouter le frottis de dos contre-dos.

Saisir de 3 sautés de 2 genoux.

À l’aide de déboulés et d’une pointe d’exaltation, façonner un cercle.

Laisser reposer.

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La garniture

Faire fondre les pliés ajourés avec une pincée de soupirs graciles, tout en tapissant ce cercle de mains offertes (comme pour un charmant baise main par exemple)- très aristocratique.

Creusez des spirales à l’aide de pirouettes gracieuses et candides.

Nappez généreusement de divers arrêts permettant de vibrants battements de cils.

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Le glaçage

Faire revenir une révérence avec une pointe de sourire.

Tamisez alors de ports de bras en un decrescendo continu.

 

By Elsa, avec grand plaisir

 

Ajouré : Ornementé en perçant des trous qui laissent passer la lumière.

Déboulé : enchaînement de tours rapides

Port de bras : le port de bras est, comme l’indique son nom, un porté, c’est-à-dire qu’on soutient l’action des bras et qu’on reste dans la position où on est pour les déplacer harmonieusement.

   
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